Sabine Bognon

Co-responsable de l’axe Transition, Adaptation, Résilience, Territoires et Systèmes urbains, Co-responsable du Master 1 et du Parcours Environnements Urbains du Master 2 d’Urbanisme et Aménagement à l’École d’Urbanisme de Paris.

Après avoir été enseignante-chercheuse au Muséum national d’Histoire naturelle (2018-2022) où j’ai travaillé dans une équipe d’écologie urbaine, j’ai rejoint le Lab’URBA en tant que maîtresse de conférences en Urbanisme et Aménagement de l’espace et enseigne aujourd’hui à l’École d’Urbanisme de Paris où je suis co-responsable du Master 1 et du parcours Environnements Urbains en Master 2.

Ma thèse (2014) a porté sur les transformations de l’approvisionnement alimentaire de la métropole parisienne. Mes travaux ultérieurs ont porté sur la trajectoire socio‑écologique du système alimentaire normand (2015) et sur les cadres théoriques de l’aménagement et de l’urbanisme (2016-2020). J’interroge (depuis 2019) l’écologisation des politiques publiques urbaines et territoriales revendiquant une transition écologique.

• Écologisation des politiques urbaines et de l’action publique
• Écologie territoriale : métabolisme, gouvernance des flux, empreintes
• Enjeux environnementaux contemporains et adaptation des territoires anthropisés

• Environnements urbains : domaines, modalités de gestion, paradoxes
• Écologies urbaines
• Politiques environnementales : flux, santé globale, économie circulaire
• Trajectoires et transitions socio-écologiques
• Atelier, diagnostic urbain et territorial, projet de territoire

• Métriques et pratiques de la ville propre (portage) : 2020-2023

Ce projet analyse les politiques de gestion de l’environnement urbain (air, eaux, déchets, animaux et végétaux) en lien avec la notion trans-sectorielle de propreté, à l’ère de la ville durable revendiquée comme objectif de l’action publique locale. L’objectif est de comprendre la construction des métriques mobilisées par les acteurs de la propreté et les pratiques quotidiennes de gestion urbaine qui en découlent. En s’appuyant fortement sur l’emblématique cas parisien, éclairé par les cas de la métropole toulousaine, de l’agglomération briochine et de la Ville d’Alençon, ce projet s’inscrit dans le sillage de travaux en urbanisme et en histoire de l’environnement. Il a pour ambition d’interroger les récentes évolutions des politiques environnementales.

• Agriculture Nature et Biodiversité dans la Transition des socio-écosystèmes territoriaux (participation) : 2020-2024

Le projet analyse la construction de transitions socio-écologiques dans l’action publique, les mobilisations qu’elles traduisent et les transformations paysagères qu’elles provoquent. Face à la diversité des objectifs que recouvre la notion de transition pour les acteurs de l’aménagement, l’analyse porte rétrospectivement et prospectivement sur les objets nature et agriculture. Ceux-ci relèvent de catégories alternativement distinctes ou confuses, qui légitiment et guident l’action sur les territoires. Ce projet cherche à confirmer la convergence de ces catégories (nature et agriculture) opérée par la synthèse que provoque la diffusion de la notion de biodiversité dans l’action publique. Les hypothèses sont explorées dans deux territoires qui affichent une forme d’exemplarité de cette transition, en milieu urbain (Eurométropole de Strasbourg) et en milieu rural (PNR Monts d’Ardèche), ainsi que dans un territoire plus ordinaire, représentatif de la transition telle qu’elle se construit dans la majorité des collectivités en France (Pays du Mans).

Co-encadrante de Tanguy Louis-Lucas, thèse soutenue en mai 2019 :

« Améliorer le développement de la biodiversité dans les projets d'aménagement urbain », dirigée par Nathalie Machon

• Membre élue de la section 39 du Comité national de la Recherche Scientifique
• Membre du Conseil d'orientation, recherche et prospective de la Fédération nationale des PNR
• Membre du conseil scientifique du programme Biodiversité, Aménagement Urbain et Morphologie (BAUM) du PUCA et de la FRB