Aller au contenu principal

N° spéciaux de revue

N° spéciaux de revue

Mobilité/autochtonie : sur la dimension spatiale des ressources sociales

Auteur(s) : Author(s) : Autor(es) : Fabrice Ripoll, Sylvie Tissot

Résumé : Abstract : Resumen : Numéro thématique de revue

L'économie mixte et l'aménagement urbain en France, XXe-XXIe siècles

Auteur(s) : Author(s) : Autor(es) : Julien Aldhuy, Clément Orillard

La circulation des modèles

Auteur(s) : Author(s) : Autor(es) : Divya Leducq, Alain Bourdin, Christophe Demazière, Clément Orillard

Commerce et urbanisme

Auteur(s) : Author(s) : Autor(es) : Xavier Desjardins, René-Paul Desse, Clément Orillard, Didier Paris

Résumé : Abstract : Resumen : Numéro sur les liens entre commerce et urbanisme

Pour une réflexion collective sur l’enseignement de la géographie à l’Université

Auteur(s) : Author(s) : Autor(es) : Jean Gardin, Marie Morelle, Fabrice Ripoll

Résumé : Abstract : Resumen : A venir

Savoirs et expertises renouvelés. Au croisement des mondes académiques et opérationnels

Auteur(s) : Author(s) : Autor(es) : Claire Cariou, Théa Manola, Silvère Tribout

Résumé : Abstract : Resumen : Les champs de l’architecture, de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire sont, depuis quelques années, marqués par une multiplication et une diversification des collaborations et initiatives engageant des productions hybrides entre acteurs académiques et opérationnels. En réouvrant la question des relations entre ces mondes, le cahier Ramau 11 apporte un éclairage sur les reconfigurations contemporaines des expertises territoriales grâce à trois entrées : les arènes de production de recherches et d’expertises ; les processus de confrontation et de légitimation des savoirs au sein de ces arènes ; les trajectoires multiples engagées au fil de ces démarches. Si les contributions révèlent des situations très diverses d’ouverture, de croisement, d’entremêlement, d’hybridation et parfois de coproduction, elles montrent que de telles porosités vont de pair avec des processus de polarisation et d’affirmations d’expertises « originelles » par les acteur·rices qui en seraient historiquement détenteur·rices, comme par les autres acteur·rices engagé·es à leurs côtés. Elles montrent par ailleurs que de telles démarches, au-delà de leur diversité et de la quête (parfois fantasmée) de coproduction, sont mues par bien d’autres enjeux individuels et institutionnels.

« Droit à la ville au sud et construction des légitimités ordinaires» (introduction)

Auteur(s) : Author(s) : Autor(es) : Sophie Didier, Pascale Philifert

Résumé : Abstract : Resumen : Si la notion de droit à la ville est fortement mobilisée dans les débats sociétaux et les travaux scientifiques contemporains sur la ville, elle résonne de façon particulière et très diverse dans les villes du sud que ce soit pour maintenir un droit à être et demeurer en ville ou encore pour l’accès à la ville et à ses ressources. Dans le sillage de ces réflexions et de ces analyses, ce numéro thématique entend questionner le droit à la ville dans les villes des Suds sous un angle particulier en insistant sur les processus de construction de légitimités qui informent et traduisent en acte et de manière souple la notion de droit à la ville. Pour ce faire, l’accent est porté sur les pratiques ordinaires et les expériences quotidiennes des citadins qui mobilisent diverses tactiques et pratiques spatialisées, dans les temps et les espaces plus banals du quotidien urbain. Dès lors, pour l’ensemble des contributions proposées, il s’agit moins de se focaliser sur les luttes et conflits urbains que d’interroger la pluralité des façons de prendre place en ville et les différentes différentes façons d’élaborer des stratégies de légitimation fondées sur l’usage des lieux, sur la réappropriation urbaine, ou les arts de faire.

Espace et parentalité

Auteur(s) : Author(s) : Autor(es) : Sophie Moreau, Félicie Roux

Géographie(s) des mobilisations. Explorer la dimension spatiale de l’action collective

Auteur(s) : Author(s) : Autor(es) : Fabrice Ripoll, Anne-Laure Pailloux

Coprésences, conflits, complémentarités dans les usages des lieux par les touristes et les habitants

Auteur(s) : Author(s) : Autor(es) : Marie Delaplace, Pierre-Olaf Schut, Nacima Baron

International Mega-Events, Urban Changes and Tourism

Auteur(s) : Author(s) : Autor(es) : Marie Delaplace

Towards a "Visual Turn" in Urban Studies? Photographic Approaches

Auteur(s) : Author(s) : Autor(es) : Sylvaine Conord, Cécile Cuny

Résumé : Abstract : Resumen : forthcoming

Interactions entre Jeux Olympiques et territoires

Auteur(s) : Author(s) : Autor(es) : Charles-Hedouard Houllier-Guibert, Marie Delaplace

Résumé : Abstract : Resumen : Le numéro 4 de RMT repose sur des travaux académiques présentés lors des deux premiers colloques (juin 2018 et juin 2019) de l'ORME - Observatoire de Recherche sur les Mega-Events -, créé au sein de l'UPEM en vue du déroulement des Jeux Olympiques d'Eté à Paris en 2024. Les universitaires Charles-Edouard Houllier-Guibert, directeur de cette revue, et Marie Delaplace, membre du comité de pilotage de l'ORME, ont coordonné ce numéro ainsi que des sessions lors de chacun des colloques, dont la session "Quel héritage en termes d’image pour les villes hôtes ou candidates des olympiades ?" spécialement proposée pour ce numéro thématique.

Le monde ou rien ? Légitimité et authenticité dans les musiques hip-hop

Auteur(s) : Author(s) : Autor(es) : Séverin Guillard, Marie Sonnette

Résumé : Abstract : Resumen : Depuis leur apparition, les musiques hip-hop sont soumises à des questionnements relatifs à leur « légitimité » et leur « authenticité ». Pendant longtemps, journalistes et chercheurs se sont contentés d’observer ces musiques comme une expression « authentique » de populations en marge des agglomérations urbaines, qui se trouverait légitimées par un passage hypothétique du « ghetto » aux grandes institutions culturelles. Pourtant, les logiques qui structurent les musiques hip-hop et guident leur reconnaissance sont bien plus complexes. En mettant la lumière sur une nouvelle vague de recherche en Hip-Hop Studies, appuyée sur des terrains de recherche inédits et variés, ce numéro de Volume ! observe comment la question de la légitimité et de l’authenticité a influencé les pratiques et les réceptions des musiques hip-hop par une diversité d’acteurs, mais aussi leur inscription dans différents contextes spatiaux et leur évolution au cours du temps. Ce numéro offre ainsi un éclairage inédit sur des musiques qui ont depuis plusieurs décennies un impact considérable, à la fois en France et dans le reste du monde.

Vers une géographie critique ... et réflexive

Auteur(s) : Author(s) : Autor(es) : Amandine Chapuis, Fabrice Ripoll, Leïla Frouillou, Mathieu Uhel, Joanne Le Bars, Anne-Laure Pailloux

Risques Résilience et Pérennité des destinations touristiques: une perspective internationale

Auteur(s) : Author(s) : Autor(es) : Marie Delaplace, Kadri Boualem, Eric Levet-Labry, Larbi Safaa

Résumé : Abstract : Resumen : Le tourisme constitue un vecteur de la mondialisation permettant d’infiltrer des usages et des pratiques multiples (sociaux, économiques, culturels, managériaux). Il génère d’autres problèmes (par exemple, la transformation de la sphère familiale, l’utilisation intensive de ressources naturelles, etc.), rendant « le processus de touristification ambivalent » en termes d’impacts sociaux et culturels (Wang, 2000). Cependant le tourisme est aussi un élément de reconstruction des territoires touchés par des évènements tragiques, des situations dangereuses. Par la mise en réseau d’acteurs privés et publics sur laquelle il repose, il peut également être un vecteur permettant l’évolution de la gouvernance d’un territoire. Les destinations touristiques dans toute leur diversité sont parfois frappées par des événements qui mettent en péril leur activité touristique. Elles doivent faire face à d’innombrables risques potentiels ou réels : risques naturels, épidémiologiques, politiques, sociaux, etc. En outre, les infrastructures et équipements vieillissants des destinations touristiques anciennes deviennent parfois inadaptés aux goûts, motivations, pratiques, usages et désirs qui évoluent sans cesse. Ainsi, depuis quelques années, la région MENA (Middle East and North Africa) et celle de la Méditerranée (ex : la Turquie) connaissent des événements de violence. Selon les données de la ministre du tourisme en Tunisie, les attentats récents ont réduit d’un cinquième le nombre d’arrivées de touristes. Dans les pays développés ayant connu des attentats terroristes, le tourisme est directement impacté. Ainsi, en termes de nuitées, la fréquentation a diminué de -2,4 % à Paris et de - 1,3 % en petite couronne suite aux évènements tragiques du 13 novembre (INSEE, 2016). L’hôtellerie parisienne enregistre ainsi un repli de 883 000 nuitées. Dans d’autres destinations, ce sont des évènements climatiques tels le tsunami de 2004 en Thaïlande, le tremblement de terre en Haïti en 2010, qui ont réduit de façon drastique la fréquentation. Selon certains auteurs, nous serions ainsi entrés dans le temps des risques (Thanh Tan Vo, 2006) Certains pays arabes essaient de faire face à cette problématique : les Émirats arabes unis font émerger des équipements toujours démesurés, tablant sur l’extraordinaire, mobilisant la « starchitecture » à des fins touristiques. La mise en tourisme des territoires dans les pays en développement ne peut cependant se limiter à l’érection de tours de plus en plus hautes et de lieux de loisirs alors qu’il existe en même temps des territoires pauvres mêlant problèmes sociaux et misère sociale (Davis, 2007). Le Maroc, quant à lui, revoit l’organisation administrative et touristique du territoire et met l’accent sur l’arrière-pays. En Europe et en France notamment, les aspects sécuritaires revêtent une importance extrême. Le succès du tourisme est étroitement lié à la diversité et à la richesse des ressources dont disposent les destinations : ressources naturelles et climatiques, architecturales, culturelles, etc. Les équipements et infrastructures sont également d’une importance cruciale. Mais dans les pays développés comme dans les pays en développement, ces ressources ne suffisent pas à pérenniser la destination. La mise en tourisme n’est pas seulement une addition d’équipements, de ressources et d’évènements. La destination ne peut donc être seulement un « objet » de transformation, mais également un « projet » et un ensemble de « projets » (social, économique, géographique, urbain) (Kadri et al. 2011). La mise en tourisme est un processus long, complexe et diversifié tant dans ses dimensions de mise en œuvre que dans les divers facteurs qui la composent. Elle fait appel à l’État, aux institutions et aux entreprises (Dewailly, 2005), mais aussi aux résidents et aux associations, c’est-à-dire à la société dans son ensemble (Salazar, 2009). Ainsi, dans un contexte de tourisme urbain, Kadri (2012) et Kadri et Pilette (2016) montrent que le processus de mise en tourisme repose sur des éléments divers comme, la dynamique du lieu (pouvoirs, diversité économique, échanges) et son adaptabilité (audace architecturale, politique de réanimation des territoires, gouvernance, intégration du tourisme dans les politiques). Pourquoi et comment une destination peut rester attractive alors que le contexte sociopolitique est défavorable ? La pérennité de la destination est-elle remise en cause par la transformation du lieu ? Comment construire une destination résiliente ? Le concept de résilience, concept transdisciplinaire que l’on rencontre dans diverses disciplines dont la physique, la psychologie, est aujourd’hui convoqué dans le domaine de la ville et de l’urbain. La résilience urbaine aide alors à comprendre le système urbain et ses capacités à faire face aux dysfonctionnements (Toubin et al. 2012). Dans le champ du tourisme, ce concept a été mobilisé récemment dans le cas d’Haïti (Sarrasin et Renaud, 2014) et de Phuket (Biggs et al. 2012). Kadri et Pilette (2016) l’intègrent dans un continuum de mise en tourisme circulaire scindé en plusieurs étapes : la représentation (celle de la société) ; la réalisation (diversité des équipements-événements), la régulation (coordination ; gouvernance) et la résilience (effets des résultats de la régulation, capacité à se renouveler). Quels sont les comportements des destinations face à ces situations de risque (conflits régionaux, terrorisme, catastrophes naturelles, etc.) ?Comment se comportent-elles face aux changements introduits par la mondialisation ? Quelle est leur capacité à se renouveler ? Cette capacité est-elle identique quel que soit le type de pays, de tourisme ? Quelles sont les représentations que se font les sociétés des destinations touristiques touchées par les différentes crises et quel est le rôle de ces représentations sur la pérennité des destinations ? Quels sont les modes de gouvernance introduits en cas de crise ? Quelles sont les actions, pratiques et les stratégies envisagées pour développer la résilience de la destination ?

#Covid-19 - Repenser le tourisme

Auteur(s) : Author(s) : Autor(es) : Marie Delaplace

Géographies du travail

Auteur(s) : Author(s) : Autor(es) : Jean Estebanez, Fabrice Ripoll, Amandine Chapuis, Jean Rivière

Penser le politique par les déchets

Auteur(s) : Author(s) : Autor(es) : Claudia Cirelli, Fabrizio Maccaglia, Éric Verdeil, Jihad Farah, Mathieu Durand, Jérémie Cavé, Irène Salenson, Isabelle Hajek, Julie Gobert, Deroubaix José-Frédéric, Kévin Caillaud, Renaud Nougarol, Florian Marchadour, Colombier Renaud, Carenzo Sebastian, Sorroche Santiago, Marco Armiero, Giacomo d'Alisa, Salvatore Paolo de Rosa, Rémi Barbier, Laetitia Mongeard, Nancy Merary Jimenez Martinez, Abdelillah Hamdouch, Adeline Pierrat

Résumé : Abstract : Resumen : Dans ce numéro Penser le politique par les déchets, notre objectif est d’envisager les déchets non seulement comme le résultat matériel de modes de production et de consommation de masse qu’il est nécessaire de gouverner pour limiter les effets de leur débordement et de leur nocivité sur la santé humaine et l’environnement, mais aussi, et surtout, comme des matières et des objets dont la prise en charge et l’appropriation sont au cœur d’enjeux économiques et sociaux – et, de ce fait, de pouvoir. 1 La dimension « polymorphe » et l’usage inflationniste de la notion de politisation ont été souligné (...) 2Les déchets sont devenus, dans nos sociétés contemporaines, un objet éminemment politique : leur gestion dessine un champ dans lequel une variété d’acteurs évolue (pouvoirs publics, experts, entrepreneurs privés, associations, riverains, tribunaux, consommateurs, etc.), où des agendas s’élaborent et des intérêts se concurrencent, des expertises et des savoirs s’affrontent, des principes et des règles se négocient, des projets de territoires sont discutés, des narrations et des valeurs qui cadrent les actions des acteurs en présence sont introduites dans le débat public. Pour les coordonnateurs de ce numéro, « Penser le politique par les déchets » signifie explorer et expliciter, d’une part, la portée politique que représente la prise en charge de la gestion des déchets par la société elle-même, dans la mesure où cette prise en charge engage des processus décisionnels, des choix et des débats sur des matières présentant des risques (potentiels ou avérés sur la santé et l’environnement) qui sont résolument politiques (Douglas, Wildavsky, 1983) et, d’autre part, les rapports de force qui ont une incidence sur la conduite des affaires publiques (Godard, Donzel, 2014). Il s’agit donc de saisir la diversité des processus de politisation repérables dans le champ des déchets et de leur gestion. Dans ce texte, les coordonnateurs mobilisent le terme de politisation 1 pour décrire les processus qui conduisent à identifier les déchets comme un enjeu majeur de société (Braud, 2014), de nouvelles formes d’engagement et d’expériences de citoyenneté (Carrel, Neveu, 2014), mais aussi à des actions d’opposition de la part des populations affectées par la présence d’installations de traitement et engagées dans la reconnaissance de droits (à la santé, à un environnement sain) et, enfin, de nouvelles formes de réflexivité institutionnelle, collective et individuelle, qui émergent en lien avec les déchets.

(Mega)Evénements urbains et tourisme : pratiques touristiques et organisation spatiale

Auteur(s) : Author(s) : Autor(es) : Marie Delaplace, Pierre-Olaf Schut

L’observation et ses angles : au cœur des rapports entre les chercheurs et leurs objets

Auteur(s) : Author(s) : Autor(es) : Jérôme Monnet, Florence Bouillon

Résumé : Abstract : Resumen : Outil fondamental et transdisciplinaire pour l’étude des rapports que les sociétés entretiennent avec l’espace, l’observation directe ou in situ a fait l’objet des réflexions de l’ethnologie et de la sociologie sur l’observateur et ses interactions avec les sujets observés, ou de la géographie sur ses objets comme le paysage, l’espace vécu ou le territoire. En architecture ont été développés des outils et méthodes pour la description et l’inventaire des bâtiments et des environnements, comme l’analyse typo-morphologique. Inspirée par les sciences naturelles et l’éthologie animale, la psychologie a inventé des dispositifs « in vitro » afin d’observer le comportement des individus. Néanmoins, cette technique d’enquête est parfois abordée avec une certaine trivialité, qui permet aux chercheurs de l’utiliser sans en rendre compte aussi précisément qu’ils le font pour d’autres méthodes, ou de douter de sa rigueur et de sa scientificité. [...] Constatant que l’apparente simplicité de l’observation en occulte la diversité, la complexité et la richesse épistémologique, nous souhaitons ouvrir ici une arène de discussion sur ses usages et ses conditions de validité.

City and Tourism : Events in cities: between tourism attractiveness and negative externalities

Auteur(s) : Author(s) : Autor(es) : Patrice Ballester, Marie Delaplace

Résumé : Abstract : Resumen : Events in the city: between attractiveness and negative externalities. Through events, it is the staging, storytelling and production of a renewed tourist offer that is in question. The commercial, cultural and sports city questions in more ways than one. What are the lasting effects of the ephemeral in urban areas and for whom? Citizens, consumers, elected officials and national and international tourists show and think differently about the mega-event according to their interests and practices. The instrumentalization of events also involves pre and post-event assessments and support processes for infrastructures (convention and fair grounds or Olympic village) and public spaces bequeathed (seafront urban leisure facilities ) .The renewed attractiveness to attract more and more tourists comes up against the Sustainable Development Goals. The negative externalities mentioned in the various articles in this special issue of City & Tourism show that it is necessary to reflect upstream on the meaning that the actors wish to give to their event, its societal repercussions, and the limits, beliefs conveyed to this subject.

Dossier : Nouvelles figures du droit à la ville

Auteur(s) : Author(s) : Autor(es) : Grégory Busquet, Sophie Didier, Hélène Hatzfeld, Antoine Loubière