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Manon Lalliot

Doctorante

manon.lalliot@u-pec.fr
Inégalités : pratiques sociales et politiques publiques

Lab’URBA
14-20 Boulevard Newton, Champs-sur-Marne, 77454 Marne-la-Vallée Cedex 2
Bâtiment Bienvenüe - Plot A

Présentation

Manon Lalliot, doctorante au Lab'URBA depuis octobre 2023, façonne sa thèse sur l'accès équitable à une alimentation de qualité. Suite à plusieurs expériences de stage, recherche action et volontariat auprès d'associations œuvrant pour des justices alimentaires, elle cherche à questionner les rapports de pouvoirs au sein des initiatives de "démocratie alimentaire".

Domaines de recherche

Ma thèse porte sur l'impact des initiatives portées par les acteurs de l'ESS (Économie Solidaire et Sociale) sur l'accessibilité d'une alimentation « de qualité » pour les populations précaires, telles que les cuisines collectives, les jardins partagés, les épiceries sociales et solidaires, les supermarchés coopératifs ou encore les paniers solidaires des AMAP (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne)  Les projets que j'ai étudiés en master avaient un impact très limité. Précisément, ils avaient des difficultés à attirer un public autre que celui déjà très investi dans ce mode de consommation alimentaire (très diplômé.e.s, catégories socio-professionnelle supérieures, mais aussi majoritairement des femmes) et à modifier les pratiques alimentaires de manière plus durable et saine des classes populaires et plus précaires. À partir de cette première observation, je souhaite questionner les relations sociales, incluant des rapports de pouvoir, entre les différents acteurs de ces espaces. Quels impacts ces rapports peuvent-ils avoir dans la lutte contre les inégalités, et vers une transition alimentaire durable et saine ? Pour cela, je cherche à comprendre quels sont les freins aux changements de comportements des populations ciblées par ces initiatives alimentaires, mais aussi à caractériser les contraintes auxquelles sont confrontées les associations. Je souhaite focaliser mon étude sur des cas récents et émergents de « démocratie alimentaire », encore peu étudiés par la recherche. Dans ce but, j'imagine réaliser une recherche-action participative afin de mieux comprendre ce qui peut freiner une transition alimentaire durable et ainsi œuvrer à l'action des organismes enquêtés, en éclairant les décisions des pouvoirs publique. Une approche faisant appel aux méthodes des sciences sociales est essentielle afin de mieux appréhender les changements de pratiques (favorables ou non à l'environnement) des individus, en fonction des conditions de vie et des inégalités auxquels ils doivent faire face.